Prénom : Tarantio
Nom : N/A
Âge : 21 ans
Sexe : Masculin
Race : Humain

Classe d’arme / Métier (pour les rares civils): Mercenaire
Eléments : Aucun
Alignement : Neutre. Tarantio ne possède qu'un seul camp: le sien. Considérant que le monde extérieur peut très bien évoluer sans son intervention, il prône la neutralité absolue. L'existence des autres êtres vivants -ou non- n'étant liée à la sienne que par les contrats qu'il remplit, le jeune homme ne daigne s'enquérir que d'une seule chose: si l'individu doit être protégé, ou occis.

Description Physique :
D'une taille satisfaisante, avoisinant le mètre soixante dix-huit, Tarantio présente une silhouette assez élancée.
Sa carrure, peu développée durant son enfance, s'est affirmée lors de son adolescence, conséquence des efforts fournis en tant qu'écuyer.
Néanmoins, malgré tous les exercices imposés par la caserne où il résidait étant enfant, le physique du jeune homme n'a jamais pu se montrer aussi impressionnant que celui de ses anciens camarades: sa musculature, bien qu'entretenue et plus que satisfaisante, n'a rien de celle d'un colosse aux bras aussi larges qu'un torse. Mais ce que la Nature ne donne pas, elle l'accorde sous une autre forme. Et ainsi, Tarantio, de par sa corpulence, et son maintient, possédait dès l'enfance des prédispositions naturelles à l'agilité, la dextérité, ainsi que des gestes sûrs, aussi fermes que précis.
En outre, le mercenaire a le teint légèrement hâlé, quoique bien moins bronzé que celui des soldats de l'Ouest parmi lesquels il vivait. Des mains grandes et fines, des doigts de harpiste, un visage aux traits doux, presque féminins, encadré par de longs cheveux d'un noir de jais, ainsi se compose l'apparence générale du renégat. Dans une autre époque, dans un autre cadre, il eut put être considéré comme un noble de vielle famille. Mais ce serait ne pas remarquer les cals à ses doigts et ses paumes, dus à une pratique intensive du sabre, et le maniement des armes diverses et variées. Ce serait également ne pas voir les cicatrices parcourant ses bras et son torse, ni tenir compte de cet éclat de malice brillant dans ses yeux, allié à un cynisme forgé par l'habitude des horreurs de la guerre.
Par ailleurs, le jeune homme a les yeux bridés, héritage de sa mère qui lui a valu une enfance tourmentée, et une vie jusqu'à présent éloignée des foules. D'une couleur ocre brun se confondant parfois avec le néant obscur de son iris, son regard est en permanence voilé par une tristesse qui n'est pas éloignée de la mélancolie, ce qui étrangement, n'enlève rien du charme de ce visage.
Vêtu d'une tunique de laine, et de chausses d'un gris clair évoquant le ciel lors d'une nui d'orage, des bottes noires et une redingote de la même couleur achèvent de décrire l'accoutrement du mercenaire.

Qualités / Défauts / Comportement :
Tarantio est d'un naturel plutôt calme et posé, ce qui révèle une grande maîtrise de soi, que ce soit dans les gestes ou dans sa voix. C'est une personne qui aime que ses plans aboutissent comme il l'a imaginé, que les évènements se déroulent sans anicroche. Pourtant, quiconque aurait le malheur de connaître ses pensées découvrirait à quel point la confusion règne dans son esprit. Sans cesse tourmenté par mille réflexions contradictoires, les idées et les plans fourmillent dans sa tête, le poursuivant toute la journée durant. Mais là n'est pas le pire. Quand vient le soir, un tout autre genre de pensée l'agresse, et des songes viennent le hanter, se terminant en atrocités que le terme de cauchemar ne saurait rendre compte. Des songes à propos d'une femme, les pires qui puissent exister ...
Ainsi, son cerveau en perpétuelle activité ne lui laisse aucun répit. Au fur et à mesure des années, son système nerveux s'est développé à outrance, et pour supporter les influx électriques générés par son cerveau, celui-ci a dû améliorer les connexions existantes, et en créer de nouvelles. Le résultat n'est pas un génie, le jeune homme possédant un intellect ordinaire, peut-être un peu plus élevé que la moyenne soldatesque, sans plus. Cependant, des nerfs surdéveloppés impliquent des réactions ultrasensibles et rapides. Les capacités sensitives du jeune homme dépassent de loin celles du citoyen lambda, mais pas de la manière attendue. Tarantio ne peut bien sûr pas voir à plus d'un kilomètre un fil dans le chas d'une aiguille, ou entendre un papillon perdu dans une tornade battre des ailes. En revanche, le moindre grain de sable en mouvement lors de la course d'un cheval sur une plage, chaque botte frappant le sol au milieu d'une armée en marche, le jeune homme peut le sentir. De là viennent ses réflexes foudroyants, et sa rapidité sans pareille à prendre des décisions. Cela étant dit, le mercenaire est également un solitaire, non par choix, mais principalement par nécessité, classe d'arme oblige. Excellent juge d'hommes, le combattant sait rapidement reconnaître les amis fidèles, et distingue le gentilhomme honnête de la vermine rampante. De plus, son héritage génétique fait de lui un sang mêlé aux yeux en amande, soit un être rejeté. Sa mère excepté, il n'a jamais rencontré de personne présentant le même caractère physique. Aujourd'hui encore, les taverniers ne lui font pas confiance et demandent à être payés en avance, et la première putain qu'il a rencontré lui a fait passer à jamais l'envie d'y retourner. Pour cette raison, le mercenaire a choisi la voix du guerrier, étant trop faible pour consacrer sa vie à la religion. Dévoué au Destin qu'il a choisi, Tarantio réfléchit, agit, et ne se soucie de rien d'autre. Considérant la vie comme une guerre -et après tout, c'est ce qu'elle est-, il se comporte comme un soldat. Trouver une cible, se diriger vers son objectif, et frapper. Rien d'autre n'a alors plus d'importance.
Pour cette raison, le jeune homme possède un caractère trempé, buté même. Trompé par Eros, il réserve sa vie à son frère jumeau. Fermé, d'humeur généralement taciturne, Tarantio est pour ainsi dire, lunatique, pouvant passer d'un enthousiasme presque chaleureux à une ire glacée, il n'est pas le genre de personne qu'il est bon de connaître.
Embauché sur contrat, passant d'un employeur à l'autre, on attend de lui à ce qu'il soit efficace, tant à protéger qu'à détruire. Se battre en somme, et c'est ce qu'il fait de mieux. Rejeté à cause de ses yeux qui, s'ils n'étaient bridés, auraient pu le rendre charmant, beau même selon certains critères, il est respecté pour ses talents. Soldat, garde du corps, saboteur, espion, assassin, voleur même, en l'espace de 5 ans, le renégat a expérimenté toutes les professions requérant l'usage d'une lame, ou le meurtre d'un être humain. Ainsi qu'il le dit souvent, un homme devrait s'en tenir à ce qu'il fait le mieux.

Histoire :
-Je suis désolée Tio ...Je ne pourrais pas vivre ainsi ... pas avec la honte d'avoir été ...

Ses mots se perdirent dans un murmure étouffé, et la jeune fille lutta contre les larmes. Même dans cette situation, son air désemparé, et le chagrin qui brillait dans ses yeux la rendaient sublime. Une beauté qui s'estomperait bientôt dans le crépuscule ultime...

-Mais je t'aiderai Cordélia, je serai là pour te soutenir. Ensemble, on surmontera ce qui s'est passé, je te le promets!

Les mots avaient été dits avec passion, dans un élan de désespoir.

-Je suis désolée Tio ...

-Je t'aime Cordélia!

Mais il était trop tard. Le jeune homme avait plongé pour arrêter le geste fatal, mais pour la première fois de sa vie, il n'avait pas été assez rapide. Elle se trouvait à moins de 5 mètres, et pourtant, c'était une éternité de fois trop loin ...
Les doigts crispés sur le manche de sa dague, Cordélia avait tourné la lame vers elle, l'enfonçant en son sein. Tarantio n'avait rien pu faire. Lorsqu'il saisit celle qu'il aimait dans ses bras, la vie s'échappait déjà de son corps. Sur sa robe d'été d'un jaune flamboyant, le sang clair teintait de vermeil le tissu de soie. On aurait dit que le crépuscule envahissait l'astre diurne.
Les lèvres de la mourante s'ouvrirent une dernière fois, et tandis que son regard d'un bleu ciel d'été s'ancrait dans celui du jeune homme désespéré, elle prononça les ultimes mots dans un souffle, sa voix s'éteignant en même temps qu'elle.

-Je t'aime ...

Les larmes coulèrent. Caressant les cheveux châtain de celle qu'il avait aimé, Tarantio contempla le visage adoré de la frêle jeune femme. Agité de tremblements incontrôlables, refusant d'admettre la vérité, il continuait de la serrer dans ses bras, la berçant doucement. En quelques battements de cœur, une douce créature s'était éteinte à cause de la débauche d'un noble.
Dehors, le soleil achevait son agonie lente, les derniers rayons parcourant la mer, venant baigner d'or la chevelure de celle qui avait été.
Les mains poisseuses de sang, ses vêtements tâchés, l'écuyer au cœur ravagé était perdu, submergé par la douleur et la tristesse. La perte d'un être proche était toujours déchirante, et celle de son premier, et unique grand amour l'était plus. Mais pour une personne qui avait été seule toute sa vie, une telle perte devenait une illustration poignante de l'apocalypse.
Ses larmes ne voulaient pas se tarir, s'écoulant le long de ses joues pour aller s'échouer sur le visage du cadavre, formant des sillons au milieu des traînées de sang laissées par les mains du jeune homme.
Lorsque l'aube vint, les valets assignés à la famille de Cordélia trouvèrent le couple au même endroit, toujours enlacés. Lentement, ils décrochèrent les doigts de Tarantio et l'emmenèrent dans la salle d'eau pour le laver. Pendant ce temps, des coursiers furent envoyés pour prévenir les parents du malheur qui s'était abattu sur la demeure. Ceux-ci étaient en voyage, et n'étaient donc au courant de rien. Tarantio, lui, semblait perdu dans un ailleurs inaccessible. Les yeux éteints, il était totalement passif, sa peau froide comme du marbre malgré l'eau brûlante. Ce n'est que lorsqu'il sentit qu'on lui passait une serviette sur les épaules que le fiancé, ex-fiancé désormais, sortit de sa torpeur.
Ses yeux, autrefois chaleureux et rieurs malgré les quolibets de ses camarades étaient maintenant emplis d'une haine glaciale, une froide résolution gravée sur ses traits. Il se sécha, s'habilla, et son plan se formant dans sa tête, il prit sa dague, la passant à sa ceinture bouclée, et sortit dans la rue. Le soleil ne l'atteignait plus, et la chaleur qu'il dispensait était incapable de pénétrer la gangue de glace qui enserrait son cœur à présent.
Durant les jours qui suivirent, il guetta le manoir de celui qui était responsable de la mort de Cordélia, et d'une certaine manière, de la sienne également. Notant mentalement le nombre de gardes, les heures de relève, les zones d'ombres non couvertes par les torches, il mémorisait chaque détail susceptible de servir. Son esprit semblait tout entier tendu vers sa vengeance.
Lorsque la nuit du 5è jour tomba, le jeune homme passa par la demeure des Ring. Les parents de la défunte Cordélia n'étaient pas encore rentrés. Le voyage de retour prendrait plusieurs semaines. Le jeune homme se rendit dans sa chambre, s'imprégnant pour la dernière fois de son odeur, ses doigts caressant les draps de satin, espérant sans doute capter les traces d'une chaleur latente. Au bout d'un temps indéfini, il descendit, et sa volonté plus ferme que jamais, il sortit. En passant devant la table principale, il vit la dague encore souillée de sang. Il l'enveloppa dans un mouchoir, et quitta la demeure à jamais.
Il était presque minuit lorsqu'il atteint le manoir. A la faveur d'une lune d'argent, il vit le premier garde en haut du mur disparaître, compta, puis franchit l'arche principale d'un pas tranquille. Ses pensées étaient claires, comme elles ne l'avaient jamais été. Un autre garde le vit, et s'approcha. Tarantio dégaina son épée, et la lame glissa du fourreau avec un son métallique. Le son de la mort.
Ce soir, justice serait faite. Sa justice ...

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A maintenant 21 ans passés, Tarantio était un jeune homme dans la fleur de l'âge, sa force et son habileté étaient proches de leur paroxysme. Et pourtant, en cette époque tourmentée où les guerres, les famines et les épidémies étaient choses courantes, c'était déjà un adulte. La majorité était fixée à 16 ans, et la sienne avait marqué un tournant définitif dans sa vie ...
Tarantio avait eu une enfance difficile, même pour ce monde morne et gris. Rejeté pour son héritage physiologique, il n'avait réussi à obtenir cette place dans la caserne de la région que grâce à la réputation de son père, ancien général de talent, et surtout grâce à une bourse bien remplie. Battu par ses camarades, il avait subi les insultes, les coups, même le mépris de ses supérieurs. Une fois, il avait trouvé des algues dans son lit et dans ses vêtements, et il avait été consigné pour l'odeur qu'il dégageait. la semaine qui suivit, une vipère avait été placée dans son plastron. Il avait été mordu au bras, et avait dû s'entailler largement pour faire s'écouler le venin. Même ainsi, il avait eu de la fièvre durant 3 jours, ne devant sa survie qu'à "l'altruisme" d'un officier qui lui avait fait payer le double de son loyer le mois suivant.
Ainsi, l'écuyer était loin du soldat modèle, fier et fort. Au contraire, c'était plus l'archétype de l'anti-héro. Il était silencieux, s'isolait de la compagnie des autres, timide et maladroit. Désireux de se faire reconnaître, il s'entraîna nuit et jour. Pendant que ses camarades buvaient et allaient aux bordels, lui continuait à s'exercer. L'absence d'amis fait parfois cet effet ...Ainsi, au cours des années, même s'il restait médiocre à la lutte, ou le maniement de la lance et du marteau, il était devenu un excellent bretteur en duel, et rapidement contre plusieurs ennemis.
Un capitaine le remarqua, et il fut assigné à une autre caserne, dans une section spéciale. Là, on lui apprit à se battre à mains nues, et avec d'autres armes diverses et variées. Contrôler son souffle, courir silencieusement, se servir de son environnement comme d'un allié, se battre avec la force d'un démon et la grâce d'un elfe. Il devint fort et rapide.
Mais malgré cet entraînement, et ses talents, il lui manquait quelque chose: la rage du combattant. A l'exercice, il était excellent. En situation de crise, il devenait plus maladroit qu'un débutant. La pression le submergeait et lui faisait perdre tout ses moyens.
Au bout de deux ans, lorsqu'il atteignit ses 15 ans, il fut finalement renvoyé de la caserne. Et pourtant il était heureux: il avait perdu sa place, mais il l'avait gagnée, elle ... Rencontrée sur la place du marché, accompagnant sa mère, il l'avait fixée la gorge sèche, et les yeux brillants d'une admiration nouvelle pour lui. Elle l'avait vu, avait souri, et s'en était allée. De nouvelles rencontres, d'abord hasardeuses, puis organisées. Elle était fille d'une famille roturière, mais marchande, et les affaires étaient florissantes. Elle s'appelait Cordélia Ring, et était belle comme l'aurore. La peau pâle comme le plumage d'une colombe, son sourire était enchanteur, et son odeur plus exquise qu'une rose venant d'éclore. Ses yeux pétillaient d'une intelligence qui surpassait tous ses autres charmes, et c'était d'elle que Tarantio était tombé amoureux. Il l'aimait, et, comble du bonheur, en était adoré. Tout était parfait. Ses parents mêmes étaient généreux et bons. Ils ne le rejetaient pas, et au contraire, l'appréciaient. Après un an passé à la courtiser, ses parents consentirent au mariage. Ils se présentèrent au seigneur qui gouvernait la région, et celui-ci donna sa bénédiction, tout en détaillant le corps de la promise d'un œil lubrique. Un mois avant le mariage, ses parents, durent quitter la ville pour s'enquérir de l'état de marchandises bloquées au port de la région. Cordélia fut conviée dans le manoir du seigneur, afin de se faire offrir des présents pour son mariage ... et fut finalement violée, en vigueur du droit de cuissage.
Après la mort du seigneur, et de tous les gardes à son service, une rumeur circula. Les esclaves du manoir n'avaient rien vu, sinon une ombre. Ils n'avaient pu qu'entendre les cris des gardes au dehors, et s'étaient réfugiés dans leur quartier. Mais on disait qu'un jeune homme couvert de sang avait quitté la ville peu de temps après, à l'heure où l'aube point.
Durant 5 ans, il s'engagea en tant que mercenaire, faisant montre d'un calme et d'une indifférence étonnants quand rien ne se produisait, et devenant comme fou au milieu des escarmouches. Son ardeur au combat, et la rage qui l'habitait lui valurent le surnom de Fierce. Dans les batailles, il déboulait dans les rangs des ennemis sur son cheval, tel une tornade de feu et de sang. Il n'avait pas de nom d'âme, mais acquit celui de Stormrider, le Cavalier de l'Orage.


Technique (s)
Tarantio est un guerrier, un simple soldat. Ce n'est pas un héro possédant des techniques particulières. Il se bat, simplement, selon un style qui lui est propre. A l'épée ou à la hache, avec une dague ou une faux, il fait de son mieux pour survivre. Ayant développé quelques bottes ou parades, il lui arrive de montrer un certain talent, mais rien que de très ordinaire, d'un point de vue magique. Pas d'épée de feu, ou de projection de rochers. Ses "techniques", puisqu'il faille les appeler ainsi, résident sur un style de combat ultra rapide, consistant à toucher plusieurs ennemis à la fois, et empêcher toute riposte éventuelle.

Dans un monde où la magie est devenue une affaire commune, presque banale, mais une science finalement très peu maîtrisée dans la majorité des cas, naître et vivre sans aucun don pour le Grand Art s'avère être un exploit non négligeable.
Car en effet, comment un simple épéiste peut-il espérer se mesurer à un mage capable de la carboniser à 50 pieds d'un simple geste du bras?
Pour les personnes comme Tarantio, cette ère où règne la magie n'était pas des plus clémentes. Il a alors été nécessaire de développer d'autres talents pour survivre, plus classiques, comme les armes conventionnelles.
Renégat sans patrie, mercenaire sans attache, le jeune Tarantio a passé la majeure partie de sa vie sur les routes, dans un désir de puissance et d'expérience. Son errance au gré des contrats lui a permis de se rapprocher de communautés nomades assez isolées, aux cultures extrêmement variées. Musique, littérature, peinture, auprès de ces peuples, il a eu l'occasion de s'initier à leurs arts, et en particulier, l'art d'ôter une vie.
Assimilant ces techniques, écoles et mentalités découvertes lors de ses périples, le combattant les a combinées selon ses perceptions et son potentiel pour former son propre style de combat. De ces expériences, a résulté un style inédit, essentiellement basé sur la vitesse et l'agilité, mais également sur son instinct, et ses capacités inhérentes.

Technique n°1 (Du Faucon Ethéré): Eclair Foudroyant
"Frapper avec la force d'une montagne, surgir tel un raz-de-marée, et endurer avec l'impassibilité du vide ...mais par-dessus tout: fondre tel le faucon éthéré, et la vitesse de l'éclair. Car même le plus robuste des hommes ne peut se battre contre une ombre ..."

Mettant à profit ses réflexes et sa capacité à analyser avec rapidité les situations, Tarantio est capable de frapper en un unique coup une cible à une vitesse supérieure à la perception humaine, pénétrant la plupart des gardes et assénant un coup d'une rare violence. Cette technique lui a souvent été utile, notamment lors d'embuscades dans des impasses, où dépassé en nombre, il s'est débarrassé de plusieurs bandits en un éclair foudroyant. La dite technique, relativement puissante, nécessite cependant un minimum d'espace, et n'est fatale que lorsque l'ennemi est faiblement protégé (côte de maille légère ou armure de bois brut).
Technique basée sur la Charge Eclatante (style du Faucon Ethéré) des spadassins des collines du Nord.

Technique n°2: Sceau de l'Impie (Arcane Première)
"Et le Vent soufflera, et les lames s'abattront, et tout ne sera plus que Chaos, fait de sang et de feu. Ce soir, une nouvelle âme rejoindra les trépassés. Ton âme."

Le Sceau de l'Impie est un nom pompeux pour une technique qui somme toute, n'est que très banale. Elle consiste en une succession de coups tranchants et circulaires assénés avec une célérité qui font de la lame un éclair flou. La vitesse de l'épée est telle que plusieurs ennemis combattant de front peuvent être touchés par cette seule technique. L'origine du nom de la technique provient du motif dessiné par la lame lorsqu'elle est réalisée. Simple souci d'esthétique, ou utilité mystérieuse? Nul ne le sait, ou plutôt, nul n'a jamais pu en parler ...

Technique n°3 (du Briseur de Sortilèges): Déflecteur spirituel

Durant longtemps, l'acier fut la meilleure manière de combattre et tuer, les soldats étant les meilleures armes dont disposaient les seigneurs. La magie n'était alors étendue qu'à des sorts offensifs assez mineurs, et très coûteux en mana. Puis vint l'avènement du Grand Art, et dès lors, les choses changèrent. Aucun soldat ne pouvait rivaliser contre un mage, les armes se mettaient à fondre ou bien se transformaient en paratonnerres, et les armures ne servaient à rien contre les assauts psychiques. Les soldats, s'ils ne disposaient pas de protections magiques, n'étaient plus très utiles: seul un nombre conséquent d'hommes pouvait faire face à la magie, submergeant le mage par le nombre. Heureusement, des recherches furent menées, pour développer des moyens de contrer la magie par l'acier.
Un moyen très simple de contrer un sort mineur est d'utiliser un équivalent du sort de dissipation, avec comme catalyseur spirituel, l'épée du guerrier. Celle-ci devient alors comme une sorte de déflecteur spirituel, capable de dévier et atténuer les dégâts magiques.

[HS] Désolé pour le triple post, mais on dirait que j'ai dépassé la longueur autorisée ...[/HS]

Technique n°4 (Du Chevalier de la Tour): Ultime Retranchement
"De tous les guerriers, de la Lumière ou du Crépuscule, de tous les combattants existant par delà le monde, je n'ai jamais vu de plus fiers et plus braves soldats que les Chevaliers de la Tour ..."

Il est une heure pour chacun ...une heure qui connaît notre nom. Il paraît que le soldat aboutit la connaît, et sait lorsque son existence va prendre fin.
Les chevaliers de la Tour étaient les gardiens de la Tour Blanche, étendard des Forces de la Lumière contre les Ténèbres. Il advint que cette tour fut assiégée pars les hordes du Chaos, et que les chevaliers, submergés par le nombre des ennemis, se retrouvèrent encerclés. Les renforts, prévenus, n'arriveraient pas à temps. Refusant de capituler, les gardiens firent la seule chose qu'ils pouvaient: gagner du temps. Abandonnant tout espoir de survie, ils éteignirent la flamme de l'esprit combattif qui brûlait en eux, et se mirent tous dos à dos, boucliers dressés couvrant tout leur corps. Les démons s'abattirent et se firent refouler tels les vagues s'écumant sur les rochers. 3 heures durant les chevaliers tinrent bon, et à leurs pieds se trouvaient des centaines de morts. Mais, alors qu'enfin les renforts arrivaient, ils succombèrent.
De cet ordre longtemps disparu ne subsiste que des fragments d'enseignements, principalement basés sur la défense. Le mercenaire, après des années d'errance, n'a pu qu'observer les mouvements perpétrés par les descendants des Chevaliers de la Tour, et l'a adapté à son style, ne possédant pas de bouclier.
l'Ultime Retranchement est l'aboutissement de l'art du maniement de l'épée en matière de défense. Elle est faite de parades et de contre-attaques mortelles reposant sur une garde quasi-parfaite utilisant le plat de la lame.

Equipement :
Tarantio porte une épée antique, le genre d'épée que les chevaliers utilisaient lors des guerres du chaos.
La longue lame, légèrement incurvée, semble voir été forgée dans un métal aux propriétés physiques similaires à l'acier: résistance et légèreté, et aussi brillant que l'argent le plus pur. Des runes d'origine inconnue courent sur toute la longueur de la lame. L'éclat opalescent qu'elles renvoient au clair de Lune les rend plus décoratives que fonctionnelles, si fonction elles ont. La poignée est un assemblage d'obsidienne parcourue par de minces fils d'argent et d'or entrelacés. Les quillons noirs sont forgés en forme d'éclairs stylisés et la garde sculptée représente un cheval entouré de nuages d'or. Le pommeau en argent est gravé d'un loup, gueule ouverte, hurlant à la Lune.
Cette arme "fétiche" mise à part, il arrive que le mercenaire se serve de ses deux épées courtes, plus maniables et rapides. Sa maîtrise des autres armes diverses et variées est de formation supérieure à la moyenne, mais n'égale pas un soldat spécialisé dans son maniement.


A noter que toutes ces techniques ne seront pas utilisées avec abus, mon personnage étant principalement axé "PvE" (les techniques et combats sont préférentiellement ancrées dans un contexte PNJ / solo).
Avec d'autres RPéistes, je développerai donc plus le côté intrigue et constructif ^^
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Une impression particulière du forum : Excellente, même si celui-ci est un peu …vide (pour l’instant)
Comment avez-vous connu le forum ? : Source nommée Confidentielle ^^
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superbe fiche courgetesque it's all right zucchi :p you are validé lol