Description physique :

Gigantesques, effrayants, infernaux sont autant de qualificatifs que les Sang-Froid(c’est ainsi qu’ils nomment les membres d’autres races que la leur) attribuent, non sans fondement, aux Dantesques. Ces créatures sont en effet composées d’un mélange apparemment instable de roches et de métaux en fusion. Bien qu’ils soient capables de subir d’importantes évolutions physiques au cours de leur cycle de vie, ils ressemblent pour la plupart à l’idée que l’on pourrait se faire des Golems, à savoir des formes humanoïdes se déplaçant sur deux pieds et possédant des mains. La température de leur corps est telle que tout être humain s’approchant d’eux à moins d’un mètre prendrait feu immédiatement. C’est donc pour cette raison qu’ils vivent à l’écart des autres peuples, dans des endroits le plus souvent inhospitaliers. Cependant, les dantesques qui sont de très habiles artisans se forgent des armures dans un métal argenté ou noir très brillant inconnu des autres peuples et qui résistent extrêmement bien à la chaleur. Grace à ces armures ils peuvent approcher les autres races qui ne voient finalement que leurs yeux... Très rares sont ceux qui peuvent témoigner d'avoir vu un dantesque sans son armure... Il ne faut pas croire que parce qu’ils sont ainsi, ils affectionnent les milieux volcaniques. Seulement, s’ils ne veulent pas ravager le monde qui les entoure, ils ne peuvent se permettre de vivre en forêt…
En ce qui concerne leurs traits, ils sont étonnements fins, et conformes à ce qu’a voulu retranscrire leur géniteur. Ils peuvent ainsi représenter la copie conforme, à une autre échelle, d’un humain tout comme le symbole vivant d’un concept, d’une émotion, ou encore une forme hybride mi animale, mi végétale.

Couleurs des cheveux :

Leur chevelure, si l’on peut la qualifier ainsi, est constituée de filaments extrêmement fins, entièrement faits de pierres précieuses. Comme la « pousse » se fait de façon homogène, les bijoux qui en découlent sont d’une pureté époustouflante, attisant ainsi la convoitise des uns et l’admiration des autres. Les femelles apprécient tout particulièrement leurs magnifiques tresses et cascades ondoyantes de rubis ou de saphirs, auxquelles se mêlent des éclats de métaux à la finesse inégalée par le meilleur des orfèvres nains.

Couleurs des yeux :

Source d’incompréhension parmi ceux qui diffèrent d’eux, leurs yeux sont en réalité deux puits de roches en fusion à l’éclat surnaturel. Cette lumière interne, que certains associent parfois avec le caractère de leur émetteur, peuvent balayer l’ensemble du spectre du visible, et changer selon leurs émotions.

Taille :

Les Dantesques sont des créatures immenses, mesurant de deux mètres cinquante pour les plus petits spécimens, et aux alentours de cinq mètres en moyenne. Néanmoins, selon leurs récits, leurs doyens ne cessent de grandir que le jour où ils s’assoient pour mourir, formant les montagnes et les volcans, et abritant les générations futures. Toutefois, s’ils sont incroyablement grands, tous ne présentent pas des carrures imposantes, et peuvent même rivaliser de minceur avec les plus sveltes des elfes.

Capacités spéciales :

On dit que les Dantesques ne meurent pas. Ils choisissent de mourir. Leur corps se nourrissant de la terre nourricière ou des flammes créatrices, ils sont virtuellement immortels. Néanmoins, en proie à de grandes passions et à de vives douleurs, ils choisissent très souvent de s’éteindre relativement jeunes (selon leurs critères, comparables à ceux des elfes).
Mis à part cela, leur affinité avec les métaux leur donne la capacité de manipuler de façon relativement importante les champs électromagnétiques, c’est-à-dire émettre instinctivement des ondes qui leurs permettent notamment de déplacer de lourdes charges sans se servir de leur force herculéenne.

Description mentale (généralités dont il ne faut pas nécessairement tenir compte) :

Contrairement à ce qu’augure leur physique, les Dantesques sont de grands sensibles. Emotifs, torturés, en proie à des passions brûlantes, leur bouillonnement de la lave en fusion qui les compose est à l’image du torrent impétueux de leurs émotions. Il est dit qu’en des temps immémoriaux, un Dieu-Montagne tomba amoureux d’une jeune elfe. Lorsqu’il voulu l’étreindre, son corps se brisa et elle mourût dans l’instant. Submergé par le chagrin, il se mit à pleurer des larmes de feu qui creusèrent et sculptèrent la terre. Il en ressortit le premier, ou plutôt la première Dantesque de l’histoire d’Aedenia. Elle fût créée à l’image de la jeune elfe, mais dans des matériaux capables de supporter l’ardeur du Dieu-Montagne.
Aujourd’hui encore, pour se reproduire, les Dantesques sculptent eux-mêmes leurs descendants, à l’image de la créature qui les a le plus marqué au cours de leur vie, afin de lui rendre un ultime honneur. Le destin des Dantesques est des plus tragiques : condamnés à tomber amoureux d’êtres d’autres espèces, et à ne pas pouvoir les aimer sans les détruire, ils se laissent mourir de chagrin après avoir immortalisé leur amour. Certains renaissent alors, transcendés, s’offrant à un nouveau cycle, tandis que d’autres s’éteignent à jamais.
Ce sont aussi des artistes sans pareils, qui modèlent, sculptent, guident les roches et les métaux, afin de créer de vivants chefs d’œuvre non-organiques. Capables de forger les plus terribles des armes, leur caractère pacifique les détourne de ce genre d’extrémités. Ils préfèrent se consacrer aux arts décoratifs.